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Quelles sont les autonomies des voitures électriques ?
L’autonomie d’une voiture électrique dépend de plusieurs facteurs
- La taille de sa batterie : elle est en toute logique prépondérante. Le coût étant très élevé, les constructeurs proposent parfois des modèles avec 2 ou 3 tailles différentes sensées être en phase avec l’utilisation au quotidien. Cela leur permet de proposer une gamme plus accessible le cas échéant sans pour autant retirer bon nombre d’équipements de confort voir de sécurité.
- La consommation énergétique des moteurs : comme sur les moteurs thermiques les moteurs électriques sont plus ou moins énergivores selon les marques. Là aussi, un moteur frugal en cycle urbain ou périurbain peut s’avérer être très énergivore sur voie rapide ou autoroute.
- La météo : Un pack de batterie de traction possède un mode optimal de performance à des températures clémentes (15 à 25°). En cas de forte chaleur et de grand froid, une déperdition naturelle s’opère et l’autonomie peut baisser très sensiblement. On parle parfois de 30% de moins.
- La topographie : Si le moteur électrique joue le rôle de générateur lors des décélérations en rechargeant la batterie, les montées demandent une énergie exponentielle. C’est un élément à prendre au sérieux dans les régions montagneuses soit en ayant la bonne taille de batterie pour les utilisateurs locaux, soit en anticipant les recharges pour les touristes en transit.
- Le chauffage et la climatisation : habitués au confort moderne, les conducteurs sollicitent de nos jours chauffage et climatisation en fonction des conditions météorologiques et souvent à travers des systèmes de gestions automatiques de plus en plus pointus. Si le quidam sait que la climatisation est assez énergivore sur un moteur thermique, il est loin d’imaginer que le chauffage n’est qu’un recyclage de la déperdition thermique de ce même moteur. Le rendement d’un moteur électrique étant d’environ 90% (contre 30 à 35% maxi sur du thermique), il faut donc créer du chauffage et de la climatisation sous forme électrique. Le principal organe permettant d’améliorer le besoin en énergie est la pompe à chaleur. Celle-ci est souvent proposée en option car coûteuse. De série historiquement sur une Renault Zoé par exemple, elle est de plus en plus en option sur les derniers modèles commercialisés d’autres marques ce qui permet de proposer une gamme globalement moins chère au premier abord. Facturée souvent entre 1000 et 1200€, cette option permet d’optimiser l’autonomie et de conserver du confort moderne auquel on est habitué sur du thermique. Pour pallier à l’absence de pompe à chaleur disponible ou non en option, les constructeurs ont préféré fournir des accessoires chauffants (sièges avant et arrière, volant, pare-brise..) permettant au corps humain d’avoir une sensation de chaleur au touché avant même que l’habitacle soit à la température demandée via la simple résistance électrique.
Quelle distance peut-on parcourir avec un véhicule électrique ?
Les autonomies réelles sur des parcours urbains et périurbains vont de 120 à + 400 kms selon la taille de la batterie et de sa génération et sur route de 100 à 350 kms . L’autoroute n’étant pas adaptée et conseillée aux véhicules électriques, seuls les véhicules dimensionnés (batterie, vitesse de chargement et réseau de borne) peuvent s’y déplacer sans risques. Pour les autres, la tentative aventurière ne peut être que ponctuelle et les attentes pour les indispensables recharges obligatoires sont particulièrement longues.
Quelle modèle de voiture électrique a la plus grande autonomie ?
Certaines marques ou modèles de voitures électriques sortent néanmoins aujourd’hui du lot en termes d’autonomie et de vitesse de charge. Souvent haut de gamme premium comme Tesla (tous modèles), Porsche (Taycan) ou Audi (e Tron), le groupe Coréen Hyundai/Kia tend à enfin démocratiser les déplacements longue distance avec ces EV6 ou Ioniq 5 qui ont la capacité de récupérer 300 kms d’autonomie en moins de 20 minutes grâce à une charge sous 800v au lieu de 400v pour les marques concurrentes.
L'autonomie, un frein à l'achat ?
Si l’autonomie réelle d'une voiture électrique progresse vite d'année en année, elle reste limitée aux yeux des utilisateurs souvent habitués à faire 1 ou 2 pleins de carburant par mois. L’approche est donc totalement différente et bons nombres estiment que l’autonomie globale en électrique est trop limitée pour un véhicule multi-usage à savoir que sa taille et type de carburant correspond à une utilisation en semaine (en rapport avec la distance du travail) et s’adapte au week-end pour des voyages plus ou moins longs ou inversement. En électrique, il existe des véhicules relativement accessibles mais ceux-ci, du fait de leur autonomie, sont considérés comme des seconds véhicules.
Quelle voiture électrique choisir ?
Pour faire son choix de modèle puis de version (si plusieurs tailles de batteries sont proposées sur un même modèle), il faut donc bien analyser et décortiquer les effets d’annonces des autonomies. Le cycle d’homologation actuel WLTP permet aux constructeurs d’annoncer en général en gros caractères la meilleure autonomie de leur modèle en cycle combiné.
Mais la tentation est grande et parfois réelle de prendre les chiffres correspondant à une utilisation urbaine, terrain beaucoup plus favorable pour un véhicule électrique. Il est donc impératif de bien lire les petites lignes afin de déterminer l’autonomie réelle d'une voiture électrique annoncée pour sa propre utilisation.
En tout état de cause, pour avoir une idée assez proche de la réalité, il est nécessaire de retirer 30% des chiffres d’homologations WLTP annoncés.
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