L'industrie automobile a été profondément bouleversée ces dernières années par la transition écologique imposée par la France et l'Union Européenne. Ces changements s'accompagnent de réglementations strictes, telles que le Pacte Vert pour l'Europe, qui a pour objectif de rendre l'Union Européenne climatiquement neutre d'ici 2050. Cela implique de réduire les émissions de CO₂ et d'atteindre une flotte automobile entièrement neutre en carbone.

Dans ce contexte, les constructeurs et les concessionnaires sont confrontés à différents défis. Pour les concessionnaires, le principal défi réside dans la gestion de leur stock, plus exactement la composition de celui-ci, un enjeu crucial pour rester compétitifs dans un marché en pleine mutation.

Les enjeux politiques et la réalité du marché : défis de la composition des stocks

Les concessionnaires sont confrontés à un moment majeur où les objectifs politiques et les réalités du marché sont en décalage. D'un coté, il y a les réglementations environnementales de plus en plus strictes qui poussent les constructeurs à inclure davantage de véhicules électriques et hybrides dans les stocks des concessions. Et de l'autre, il y a un marché qui n'est pas tout à fait prêt à adopter ces véhicules. Ces réglementations, malgré leur importance pour atteindre les objectifs climatiques, ne répondent pas encore pleinement à la demande actuelle des consommateurs.

Les différentes causes de cette mauvaise composition de stocks

Une volonté de passer à l'électrification qui ne prend pas

Le nombre croissant de véhicules électriques et hybrides dans les parcs, poussé par les réglementations environnementales, complique la gestion des stocks. En effet, malgré l'évolution du parc automobile, la demande des consommateurs ne suit pas toujours cette tendance.

Deux raisons principales expliquent cette divergence entre l'offre des concessionnaires et les attentes des clients :

- Hésitation des consommateurs à acheter des véhicules électriques : De nombreux consommateurs sont préoccupés par des questions comme l'autonomie réelle, la durée de vie des batteries, le temps de recharge souvent long, et le manque d'infrastructures de recharge. Ces préoccupations soulèvent des doutes sur la capacité de ces véhicules à satisfaire leurs besoins quotidiens. - Retour vers les motorisations thermiques : Même parmi ceux qui ont tenté l'expérience des véhicules électriques, certains choisissent de revenir aux motorisations thermiques, surtout à cause des problèmes d'autonomie. Les véhicules thermiques leur offrent une plus grande liberté de déplacement.

Ces préoccupations révèlent un point commun : un manque d'information sur l'utilisation des véhicules électriques, notamment en ce qui concerne l'autonomie, qui freine leur adoption. Pour mieux comprendre ces enjeux, consultez notre article sur l'utilisation et l'autonomie des véhicules électriques.

Cela dit, les véhicules électriques et hybrides trouvent souvent leur public dans le cadre de contrats de leasing ou pour l'utilisation d'une voiture secondaire (trajets quotidiens), grâce à leurs coûts d'utilisation et leur impact environnemental réduits. Cependant, de nombreux concessionnaires sont réticents à vendre ces véhicules directement aux particuliers. Ils craignent qu'à la revente la valeur résiduelle baisse beaucoup en partie, à cause des technologies qui évoluent très vite et rendent l'existant obsolète. Ce qui contribue à un déséquilibre dans la composition du stock, avec un surplus de véhicules électriques qui ne trouvent pas preneur.

La demande en terme de véhicules d'occasion (VO)

Préférence pour les véhicules plus anciens

Les concessionnaires se retrouvent confrontés à un problème majeur avec les véhicules d'occasion récents en raison de la hausse des prix, en grande partie due à l'inflation, ce qui réduit leur attractivité pour les acheteurs. En conséquence, les consommateurs se tournent de plus en plus vers des voitures d'occasion plus anciennes. Selon Mobilians , en 2023, l'âge moyen des voitures particulières a atteint 12,5 ans, en hausse par rapport à 11,2 ans en 2014. De plus, près de 75 % des véhicules en circulation en France a plus de 7 ans, ce qui illustre cette tendance croissante à conserver les véhicules plus longtemps ou à privilégier des modèles plus anciens. Ainsi, les véhicules d'occasion récents restent plus longtemps sur les parcs.

Demande constante pour les véhicules diesel

Les concessionnaires peuvent rencontrer également des défis avec les véhicules diesel. Historiquement populaires pour leur autonomie et leur puissance, ces véhicules ont vu leur demande chuter en raison des malus écologique, particulièrement forts sur ce type de motorisation, les réglementations des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les métropoles, et le bonus écologique favorisant l'achat les véhicules hybrides et électriques.

Récemment, il y a eu un léger regain d'intérêt pour les véhicules diesel, notamment en raison de l'assouplissement des restrictions des ZFE dans plusieurs métropoles. Cependant, l'offre de ces véhicules reste limitée. Alors que certains consommateurs veulent repartir sur cette motorisation, les concessionnaires peinent à répondre à cette demande croissante.

Ils sont confrontés à un véritable casse-tête. La production de véhicules diesel a été considérablement réduite par les constructeurs, en partie à cause des régulations qui visent à interdire la vente de véhicules thermiques d'ici 2035, dans le cadre des objectifs de neutralité carbone d'ici 2050. Ce changement laisse les revendeurs avec une offre limitée, tant en véhicules neufs qu'en véhicules d'occasion, complexifiant ainsi le pilotage de leur inventaire.

Défis du marché des véhicules neufs (VN)

Le marché des véhicules neufs, lui aussi, est impacté. Les prix élevés des VN, alimentés par l'inflation et les coûts croissants de production, réduisent l'attrait des VN pour de nombreux acheteurs. Cette situation est amplifiée à cause des délais de livraison souvent trop longs, qui dissuadent encore plus les consommateurs de passer à l'achat.

Ces facteurs combinés entraînent une stagnation des ventes de véhicules neufs. En conséquence, le renouvellement des stocks devient plus difficile, impactant la gestion et la rentabilité globale des concessions.

Conséquences pour les concessionnaires

Une mauvaise composition entraîne plusieurs conséquences majeures. Tout d'abord, un manque de rotation qui se traduit par une accumulation de véhicules non désirés, qui restent plus longtemps en concession. En parallèle, la rentabilité des concessions en pâtit, car une gestion inefficace limite les opportunités de ventes et de reprises attractives, tout en augmentant les coûts liés au financement et au stockage des véhicules invendus. Enfin, l'immobilisation de capital dans des véhicules qui ne se vendent pas rapidement entraîne un manque de trésorerie, restreignant la capacité des concessions à investir dans de nouveaux modèles et à gérer les imprévus financiers.

Optimisation des parcs : Une approche efficace

Lorsque les concessionnaires se retrouvent avec des stocks mal composés, il devient crucial pour eux de trouver des moyens alternatifs pour revendre rapidement les véhicules non stratégiques . Bien que ces défis de gestion sont importants, il existe des solutions permettant de transformer ces difficultés en opportunités.

Une approche efficace consiste à diversifier les canaux de revente pour accroître la visibilité des véhicules et ainsi accélérer leur rotation.

Une solution clé en main, comme celle que nous proposons, intègre une estimation précise, et la mise en vente sur des canaux variés.

Un partenaire efficace : Optim'VO by VPauto

Pour optimiser véritablement la composition de leurs stocks, l'externalisation à un partenaire spécialisé peut offrir des avantages considérables. Optim'VO by VPauto propose une solution clé en main qui répond à ces besoins de manière efficace. En effet, cette solution de revente de véhicules englobe un processus complet, allant de l'estimation, à la gestion administrative, à la mise en valeur jusqu'à la logistique.

Étapes de mise en vente :

1. Sélectionner les véhicules qui souhaitent être estimer.
2. Obtenir une estimation en seulement 4 minutes, avec une précision permettant de vérifier la compétitivité des prix sur le marché.
3. Mettre les véhicules en vente sur différents canaux : ventes aux enchères (physique ou live) ou achat immédiat en ligne.
4. Une fois les canaux choisis, notre service logistique s'occupe de récupérer les véhicules depuis les concessions pour les transférer vers nos sites de stockage afin de les passer en vente.

Bénéfices produits :

1. Maximiser la visibilité des véhicules grâce à notre large réseau et aux promotions sur divers canaux.
2. Accéder à un public varié : particuliers, entreprises hors secteur automobile, et professionnels de l'automobile.
3. Optimiser la trésorerie avec un règlement effectué sous 48 heures après la vente, réduisant l'immobilisation du capital.

En résumé

La gestion des stocks de véhicules dans les concessions automobiles présente des défis significatifs, notamment la rotation lente, la baisse de rentabilité et le manque de trésorerie. Cependant, en adoptant une gestion proactive et en optimisant les canaux de vente, les concessionnaires peuvent transformer ces obstacles en opportunités. Voici quelques points clés à retenir :

1. Adopter des stratégies efficaces : Identifier et mettre en œuvre des approches adaptées pour améliorer la gestion des stocks.
2. Maximiser la visibilité : Utiliser un large réseau et divers canaux de vente pour atteindre un public varié.
3. Optimiser la trésorerie : Réduire le temps d'immobilisation du capital grâce à un règlement rapide des ventes.